11.3.09
Casella
S'il faut pourtant - ainsi le refusa
celui qui abolit sa langue et s'en perdit -
quitter le flot puis,
à s'y retourner,
s'aveugler de la nef qui célèbre la fuite -
car tout départ revient
à passer la mer ouverte -
alors l'ombre, la voix seules,
se refusant aux deux saluts
de l'amante accolade et des marches divines,
laisseront l'onde vaciller de l'initial
qui n'est caresse
mais vibrure ravissante.
"laisser le chant et fuir vers la côte
comme celui qui va et ne sait où tend sa course"
c'est l'arrêt du vieillard :
sombrer, se saborder, toucher le retour -
l'identique abîme.
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